En cuisine pour la Fête des Pères
Article révisé par le Comité
Certains papas cuisinent, d'autres, même s'ils ne sont pas de grands Chefs, nous préparent les meilleurs goûters du monde... Le 15 juin, on fête tous les papas, cuisiniers ou pas !
Cuisiner pour les personnes qui comptent vraiment et que l'on aime, comme nos papas, c'est probablement le meilleur de tous les cadeaux. Vous avez encore quelques jours devant vous pour choisir le repas que vous voulez réaliser et pour élaborer le menu.
Tout d'abord, décidez si vous préférez préparer un petit-déjeuner festif, qui pourrait facilement se transformer en brunch, un dîner gargantuesque ou sous forme de pique-nique, vu la saison, un goûter gourmand ou un souper pour clore cette belle journée. Si vous êtes un as de l'organisation et de la cuisine vous pouvez, évidemment, prévoir plusieurs repas festifs dans la même journée !
Petit-déjeuner
Pour surprendre les papas au saut du lit, rien de tel qu'un petit-déjeuner complet. Vous pouvez acheter croissants, brioches et plusieurs sortes de pains dans sa boulangerie préférée ou préparer vous-même certaines viennoiseries, et même des crêpes et des gauffres, selon vos talents culinaires ! Prévoyez également confitures, pâtes à tartiner, beurre, céréales et jus de fruits, sans oublier café, thé et lait.
Brunch
Pour préparer un brunch il suffit de prévoir un petit-déjeuner comme celui proposé ci-dessus et d'y ajouter des options salées comme des quiches, salades, oeufs cuisinés de diverses façons (pochés, au plat, brouillés, en omelette...), charcuteries et fromages.
Dîner
Vous avez plusieurs options : soit préparer les plats préférées de votre père, soit décider de le surprendre. Est-il plutôt viande, poisson ou fruits de mer ? Choisissez des accompagnements de saison, aussi bien pour que le prix des ingrédients frais soit raisonnable que pour des questions de chaleur et digestion. Privilégiez des entrées comme le gaspacho, le melon au jambon, les salades, le tartare de saumon ou thon et avocat, le cocktail de crevettes, le carpaccio... Pour le plat de résistance, pourquoi ne pas cuisiner au barbecue ? Le dîner sera encore plus convivial !
Goûter
L'option du goûter est parfaite pour les papas qui raffolent de gâteaux, tartes et autres pâtisseries. Vous pouvez soit les acheter dans sa pâtisserie préférée, soit les préparer vous-même, comme pour les viennoiseries et les pains du petit-déjeuner. Là encore, c'est la variété qui transformera un simple goûter en fête des saveurs et des plaisirs coupables...
Souper
Si vous décidez de cuisiner pour le souper, misez sur des recettes plus légères comme les fruits de mer et le poisson ou pensez à un repas thématique : soirée sushi, crêpes, burguers ou pizzas, par exemple.
"Je crois que je n'ai jamais vu cuisiner mon père. Bon, sauf une fois, lorsqu'il a préparé des sandwichs jambon et fromage. Ça compte, n'est-ce pas ? Même s'il n'est pas très doué en cuisine, il y met du sien et, surtout, c'est un marmiton exemplaire !"
Z.S.
"Mon père est, plus qu'un bon cuisinier, un très bon mangeur, passionné par la cuisine de ma mère. Il paraît qu'on peut séduire un homme par l'estomac... mon père est tombé à ses pieds dès le premier repas !"
K.R.
"Très débrouillard en cuisine, mon père préparait n'importe quoi, mais il faisait surtout des potages, des plats typiques de son époque, bien sûr. Il préparait un ragoût délicieux pour toute la famille. Le fait que sa mère soit cuisinière l'a certainement influencé."
R.C.
"Mon père est admirable. En plus de médecin, c'est un artiste : photographe, peintre et artisan. En revanche, la cuisine n'est pas son fort, mais il prépare des barbecues mémorables. Comme pour tout le reste, il met le meilleur du lui-même et se centre sur la variété et la qualité des ingrédients."
A.R.
"Bonvivant, passionné et grand connaisseur de la cuisine et du vin, mon père a toujours beaucoup cuisiné à la maison, en plus d'en faire sa profession et de diriger deux restaurants. Il m'a appris pratiquement tout ce que je sais faire en cuisine et il m'a transmis son amour de la gastronomie, du bon produit, sa patience pour faire mijoter doucement une sauce, son perfectionnisme lorsqu'il s'agit de couper, émincer... Il répétait sans cesse la même phrase : il faut cuisiner avec amour ! Il avait l'art de recevoir et de transmettre sa passion. Le lendemain de son décès, à mon réveil, la première chose à laquelle j'ai pensé c'est que je n'allais plus jamais pouvoir manger son steaktartare... Heureusement que j'avais appris à le faire avec lui, même s'il n'aura jamais tout à fait le même goût. Le vide qu'il a laissé dans notre famille est très lié au plaisir de manger, de cuisiner pour les autres, de vivre..."
S.C.
"Mon père pourrait être un bon cuisinier mais c'est la paresse qui l'emporte ! Il adore cuisiner le poisson, mais il aime encore plus le manger. Il est également ravi nous, ses quatre filles, adorions également le poisson et, lorsque nous retournons chez nos parents, il y a toujours un plat de poisson frais pour nous souhaiter la bienvenue, c'est une fierté !"
M-L.L.
"Mon papa cuisine très bien, et a quelques recettes fétiches ! Parmi elles, la mousse au chocolat, le curry, les pâtes bolognaises, ou encore le chili ! Hélas pour mes soeurs et moi, il a un amour immodéré pour le piment : plusieurs fois, lorsqu'il a cuisiné un chili (pour un régiment), il a dû en manger seul pendant plusieurs jours car c'était trop fort pour nous !"
L.M.
"En réalité, mon père et moi sommes réellement des désastres en cuisine et lorsque ma mère n'était pas là, c'était la fin du monde ! Nous allions dans la cuisine et essayions de préparer le souper en tentant de découvrir comment préparer des pâtes, en exposant diverses théories et hypothèses qui promettaient révolutionner la gastronomie universelle, en nous demandant : Combien de temps doivent cuir les pâtes ? Combien d'eau faut-il mettre dans la casserole ? Nous en sommes même arrivés à nous demander s'il ne fallait pas y ajouter du lait... Finalement, nous choisissions toujours de faire un sandwich au fromage et tomates."
A.A.
"Malheureusement, mon père ne sait absolument pas cuisiner, pas parce qu'il n'est pas capable d'y arriver mais parcqu'il n'a jamais essayé de se forcer. Il adore le monde de la gastronomie mais uniquement du point de vue de celui qui en profite et mange (il est loin d'être bête) !"
M.A.
Photos : Atelier Traiteur, Saveurs Gourmandes, Toques Saveurs